Par François Godbout
Un marché mondial des composites s’élevant à 500 milliards de dollars, des articles plus légers, plus robustes et à moindres frais : n’est-ce pas le rêve de tout entrepreneur de mettre la main sur la recette de transformation qui le permettrait?
Pourtant, lorsque j’ai assisté le 7 septembre dernier à l’atelier sur les bio renforts du Consortium de recherche en plasturgie et composites du Québec à Boucherville, j’ai compris tout le potentiel d’innovation de ce secteur. D’ailleurs, cette conférence technique de haut niveau a attiré plus de 120 personnes.
En quoi ça consiste?
- Les fibres naturelles à base de chanvre, de lin et de bois peuvent être utilisées dans les composites
- Leur densité est 2 fois moindre que celle de la fibre de verre et elles proviennent de sources renouvelables non alimentaires
- Au Québec, plusieurs joueurs s’intéressent sérieusement à leur développement (de la culture à la commercialisation)
Évidemment, des ressources d’aide sont mises à votre disposition. Entre autres, le Conseil national de recherches Canada (CNRC) avec son programme-phare sur les biomatériaux industriels développe une expertise de recherche dont vous pourriez profiter. Ils mettent à votre disposition leur savoir-faire technique, leur réseau de partenaires industriels, gouvernementaux et universitaires (dont l’Université de Sherbrooke) de même que leur équipement à la fine pointe.
Comment l’Estrie peut-elle en profiter?
Les biomatériaux industriels sont produits à partir d’une biomasse, soit le bois, la lignine et les fibres de plantes cultivées (lin et chanvre). Ainsi, nos entreprises peuvent :
- Valoriser leurs ressources locales
- Ouvrir de nouveaux débouchés à leurs produits agricoles
- S’associer stratégiquement et collaborer avec des partenaires innovants
Quel que soit votre domaine de spécialisation (composites, plastique, automobile, aéronautique, transport en commun, construction, produits électriques, consommations, etc.), vous pouvez vous inscrire dans la chaîne de valeurs agro-industrielle. N’hésitez pas à contacter Michel Dumoulin pour en savoir plus sur le programme-phare: [email protected], 514-627-6713 ou visitez le site web du CNRC.