Vous apprenez qu’une nouvelle technologie a été découverte et vous ne vous doutez pas que cette découverte vient des chercheurs collégiaux. En effet, on oublie souvent la présence des cégeps dans le développement technologique, car ils restent dans l’ombre des grands établissements.
Rencontre pré-Sommet sur l’enseignement supérieur
La dernière rencontre pré-Sommet sur l’enseignement supérieur s’ouvrira demain à Rimouski et traitera de cette thématique en abordant des questions telles que la reconnaissance des activités des cégeps pour le développement économique des régions, le statut d’enseignant-chercheur, la flexibilité de la durée des diplômes d’études collégiales (DEC), la liberté des cégeps dans la définition de certaines compétences propres aux diplômes, etc.
Des recherches silencieuses, mais bien réelles
Les chercheuses et chercheurs des cégeps sont hautement qualifiés et réalisent des travaux de recherche en sciences naturelles, humaines, sociales, de la santé et en génie. En Estrie, « le cégep de Sherbrooke est reconnu comme un acteur de premier plan en recherche […], ayant notamment des liens en la matière avec les entreprises et les milieux hospitalier et universitaire. »[1] Quant au cégep Dawson à Montréal, il est celui avec le plus grand nombre de recherches dont le rayonnement est international. Au Canada, un seul le devance : le Okanagan College, en Colombie-Britannique.
Quelques chiffres…
- 46 centres collégiaux de transfert de technologie (Réseau Transtech);
- 7400 mandats de recherche réalisés dans plus de 3400 entreprises (2010-2011);
- 11 % des enseignants du cégep détiennent un doctorat.
Pour en savoir plus…
Rencontre pré-Sommet sur l’enseignement supérieur – La recherche prend sa place au cégep (Le Devoir)
[1] Présentation des trois exemples collégiaux de traditions de recherche
